ENTOLOMA TESTACEUM

Notes de récolte et étude micro de Serge Poumarat. Exsiccatum SGP 07 04 05.

Forêt de Picaussel, 1000m, vers Espezel, Ariège. 13/04/2007. Parmi la mousse dans la litière d'Abies alba. Leg. Maurice Bigorre.

Notes macro complémentaires :
Il pâlit beaucoup en séchant, jusqu'au crème paille, et il devient fibrilleux-soyeux. Odeur nulle, saveur subfarineuse ou herbacée très faible.

Notes micro :
Basides 4-sp, parfois 2-spores, bouclées.
Spores 9,5-12 x 7-9 µm (plus fréquemment 11 x 8 µm), 5-7 angles.
Cheilocystides : quelques rares hyphes étroitement cylindriques, et cloisonnées, dépassant très nettement l'hyménium. Pleuro très rares, longuement et étroitement cylindriques et capitées.
Caulocystides nombreuses, longuement cylindriques, plus ou moins flexueuses, rarement subclavées ou subcapitées.
Pigment vacuolaire ou pariétal lisse, jamais incrustant.
Boucles dans hyménium, nulles ailleurs

Remarques :
Parmi les espèces proches d'Entoloma cetratum, il se caractérise par sa poussée très précoce, le fait qu'il devient très pâle une fois sec, la marge du chapeau non striée par transparence, une certaine proportion de basides bisporiques, ses remarquables cheilocystides (genre " queue de trame ").
Entoloma pallescens, qui vient aussi au printemps et qui lui ressemble beaucoup, a la marge du chapeau striée par transparence, il pâlit un peu moins et n'a pas de cheilocystides (et les basides 4-spores). Entoloma cuneatum a le mamelon assez fortement contrasté avec le reste du chapeau, la marge du chapeau striée par transparence et n'a pas de cystides.

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