Par Maurice Bigorre
L'emploi du microscope en mycologique présente de nombreux intérêts :
- se faire plaisir :
C'est sans aucun doute une grande joie que de découvrir l'infiniment
petit, en fait un monde nouveau.
C'est ainsi un agréable passe-temps qui vaut bien des programmes télévisés.
- apprendre :
Hé! oui, car "passer" un champignon au microscope, c'est aussi
passer de nombreuses heures avec ce champignon. C'est l'étudier dans
le détail. Et l'étudier dans le détail, c'est l'assurance
de mettre toutes les chances de son côté pour le retenir.
- partager :
C'est aussi l'occasion de faire des photos des préparations microscopiques,
photos dont les usages peuvent être multiples :
Constituer des planches photographiques qu'on pourra conserver, mais aussi les
partager avec d'autres mycologues; les envoyer par mail notamment à un
mycologue plus confirmé afin d'aider à l'identification du champignon,
etc..
- et surtout bien entendu
identifier :
la microscopie permettra, soit de confirmer une identification de terrain, soit
de faire une identification car de nombreuses espèces de champignons
ne sont identifiables que par l'étude de certains de leurs éléments
microscopiques.
Bien entendu, avant de "passer" un champignon au microscope, il convient
d'en avoir fait une description macroscopique complète et sérieuse
:
taille du chapeau, du stipe, des lames, odeur, saveur, écologie, etc...
Ne pas hésiter à faire des dessins, une fiche, un relevé.
Se munir de clés de détermination, etc...
Nous espérons vous avoir donné envie, par ces quelques lignes, d'aller plus dans une discipline qui vous apportera connaissance et bonheur, et de continuer cette approche microscopique en consultant la page "microscopie" du site.